Épandage de cendres de chaufferie : après Nantes, Rennes en bonne voie

Publié le : 30 août 20213 mins de lecture

Les chaufferies bois se multipliant à l’heure de la diversification des sources d’énergie, la gestion des cendres qu’elles produisent est un défi… que l’activité Eau de Veolia Centre Ouest sait relever ! Après la chaufferie du quartier de Bellevue à Nantes, une autre installation alimente le sud de Rennes : dans les deux cas, Dalkia et Veolia sont à la manœuvre.

« Les cendres de chaufferie bois constituent un nouveau co-produit qu’il est intéressant de valoriser. Un peu comme les boues issus des processus d’assainissement ou des usines d’eau, ce ne sont plus seulement des déchets mais plutôt des matières qu’il est utile de recycler par épandage sur terres agricoles », explique Vincent Perivier, responsable de la cellule valorisation du Centre Pays de la Loire de Veolia.

Un tel dispositif ne peut cependant être mis en place sans une grande expertise, technique et réglementaire… qui est exactement celle de la cellule valorisation de Veolia Centre Ouest. « Le retour au sol s’inscrit dans la logique d’un projet environnemental qui privilégie la biomasse locale en lieu et place d’importations d’énergies carbonées. Encore faut-il s’assurer de l’impact positif de ces épandages sur le milieu et les cultures. L’encadrement réglementaire est donc rigoureux, soumis à une autorisation préfectorale et à un suivi sans faille », précise Vincent Perivier.

Scientifique, technique et réglementaire : les savoir-faire de Veolia

À Nantes, la chaufferie Nadic, qui alimentera à terme 13 000 logements, est en exploitation depuis début 2013 et Veolia assure l’épandage de quelque 400 tonnes de cendres par an. À Rennes, le projet est un peu moins avancé. L’usine Dalkia Biomasse Rennes est opérationnelle depuis l’automne 2013, permettant de chauffer 21 000 logements des quartiers du Blosne, de la Poterie et du Colombier. Mais l’épandage de sa production annuelle d’environ 3 000 tonnes de cendres n’est pas encore effective. « Le plan d’épandage est dorénavant au point, sur un rayon d’une trentaine de kilomètres au sud de Rennes, reprend Vincent Perivier. La taille de l’installation exige cependant une procédure plus lourde qu’à Nantes (autorisation plutôt que déclaration), intégrant une enquête publique. On peut imaginer que les épandages pourront commencer au tournant de 2015/2016 ».

À Nantes comme à Rennes, l’exploitant Dalkia se repose sur le savoir-faire de Veolia Centre Ouest pour la gestion des épandages. « La cellule valorisation dispose des savoir-faire nécessaires : des études en amont de l’épandage, jusqu’à la mise en œuvre, intégrant la logistique – du transport jusqu’à l’épandage proprement dit – ainsi qu’au suivi annuel et pluriannuel », conclut Vincent Perivier.

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